Black Fashion Week à Montréal : rencontre avec Adama Paris
C’est dans le cadre assez inattendu de la Chapelle St-Louis que la toute première conférence de presse de la Black Fashion Week montréalaise s’est tenue. Pour l’occasion, Adama Ndiaye (alias Adama Paris) et les designers invités ont échangé avec les médias qui avaient fait le déplacement pour le lancement de cette première édition.
La jeune créatrice se dit ouverte aux mannequins et à une mode Taille Plus, mais on ne peut pas être sur tous les fronts en même temps. Celle qui vend des tailles au-dessus du 40 (10 pour l’équivalence québécoise) dans son magasin à Dakar, pense que ce serait « trop extrême » de se lancer dans ce nouveau marché pour le moment.
« Si les médias faisaient le déplacement quand on les invite à des événements Taille Plus, si le public considérait la mode Taille Plus comme de la haute couture, oui, il y aurait plus de créateurs Taille plus et davantage de mannequins de cette taille sur les podiums, mais pour le moment, ce n’est pas les standards », affirme-t-elle en ajoutant que la mode être devrait être ouverte à toutes les diversités.
Loin des considérations religieuses ou mystiques de ces lieux, la jeune femme atteste avec un large sourire que c’est à la fois un coup de foudre pour la beauté des lieux et un coup de provocation, « comme j’ai l’habitude d’en faire » qui l'ont poussé à choisir cette église.
La sincérité et la spontanéité de la jeune créatrice ont fait sourire plus d’un blogueur et d’un journaliste. Retour sur le lancement de cette première édition.
« Quand un noir fait de la musique, un blanc peut l’écouter. Pour la BFWM, c’est pareil », dit la jeune femme considérée comme l’une des plus puissantes d’Afrique par Le Figaro Madame. Le petit plus de la Black Fashion Week est donc de mettre en avant le multiculturalisme, tant à travers les créations et l’origine des designers que la couleur de peau des mannequins qui seront sur les podiums.
Le concept de la Black Fashion Week
La Black Fashion Week (BFWM), c’est le « bébé » d’Adama Ndiaye, un événement mode qui commence à avoir ses ports d’attache un peu partout sur la planète. Le nom de Evènement est à prendre au sens figuré. Ce n’est pas une semaine mode organisée pour les Noirs et par les Noirs comme ont pu dire certains journalistes français qui ont comparé la Black Fashion Week à une Africa Fashion Week.« Quand un noir fait de la musique, un blanc peut l’écouter. Pour la BFWM, c’est pareil », dit la jeune femme considérée comme l’une des plus puissantes d’Afrique par Le Figaro Madame. Le petit plus de la Black Fashion Week est donc de mettre en avant le multiculturalisme, tant à travers les créations et l’origine des designers que la couleur de peau des mannequins qui seront sur les podiums.
Et la mode taille plus?
La diversité ethnique et culturelle sera à l’honneur. Mais qu’en sera-t-il de la diversité corporelle? L’un de ses principaux partenaires, Elle Québec, l’a mise en couverture de son plus récent numéro, alors pourquoi ne pas le faire aussi à la BFWM?La jeune créatrice se dit ouverte aux mannequins et à une mode Taille Plus, mais on ne peut pas être sur tous les fronts en même temps. Celle qui vend des tailles au-dessus du 40 (10 pour l’équivalence québécoise) dans son magasin à Dakar, pense que ce serait « trop extrême » de se lancer dans ce nouveau marché pour le moment.
« Si les médias faisaient le déplacement quand on les invite à des événements Taille Plus, si le public considérait la mode Taille Plus comme de la haute couture, oui, il y aurait plus de créateurs Taille plus et davantage de mannequins de cette taille sur les podiums, mais pour le moment, ce n’est pas les standards », affirme-t-elle en ajoutant que la mode être devrait être ouverte à toutes les diversités.
Montréal et ses églises pour s’ouvrir sur l’Amérique
La ville de Montréal fait office de porte d’entrée de la BFW en Amérique. « Le multiculturalisme et le bilinguisme de cette ville m’ont tout de suite séduite », dit-elle. Il semblerait qu’elle est aussi eu le coup de foudre pour ses églises puisque la conférence de presse a eu lieu à la Chapelle St-Louis et les deux défilés d’aujourd’hui et de demain auront lieu à l’Église St-James.Loin des considérations religieuses ou mystiques de ces lieux, la jeune femme atteste avec un large sourire que c’est à la fois un coup de foudre pour la beauté des lieux et un coup de provocation, « comme j’ai l’habitude d’en faire » qui l'ont poussé à choisir cette église.
Très bel article ! Je n'ai malheureusement pas encore pu aller à la BFW - j'espère rattraper ça ce soir. Au plaisir de t'y croiser !
RépondreEffacerMerci pour ton commentaire Élodie. Cela me fait étrange de savoir que tu m'as lu! Je serai aussi à la BFW ce soir, on s'y croisera sûrement. À bientôt!
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